jeudi 24 janvier 2013
Réaménagement du jardin du Bd de Picpus : faites votre choix !
Jusqu'au dimanche 3 février, votez en ligne pour l'un des trois projets de réaménagement du jardin du Boulevard de Picpus !
Lien vers le site de la Mairie avec la présentation des projets et le vote en ligne.
samedi 5 janvier 2013
Concertation sur la Petite Ceinture : imaginons la Ville d’après
Cheminer le long de la Petite Ceinture
avec Nicolas Chaudun (Le Promeneur de la Petite Ceinture, Actes Sud, 2003) relève à la fois du voyage poétique, du
parcours d’embûches et d’une plongée dans l’histoire des faubourgs parisiens. L’écrivain
à bicyclette offre ainsi une belle introduction à qui s’interroge sur le
devenir de la Petite Ceinture, cette friche ferroviaire exceptionnelle qui
trace son sillon à travers la Ville, déroulant ses paysages insolites et constituant
un havre de paix pour la biodiversité.
Depuis vingt ans que le trafic
ferroviaire a cessé, le devenir de la Petite ceinture est une interrogation
récurrente des Parisiens. Élus socialistes du 12e, nous avons affiché de longue date notre ambition
à ce sujet, notamment dans nos programmes électoraux : faire de la Petite
Ceinture un espace vert public qui prolonge la Promenade plantée jusqu’au
Boulevard Soult, et à terme jusqu’à la Seine, tout en préservant son caractère
actuel de corridor écologique.
Or 2013 offre de nouvelles opportunités
concernant le tronçon de la Petite Ceinture situé entre le Cours de Vincennes
et la rue de Charenton. L’arrivée du tramway dans le 12e, sur les
boulevards des maréchaux, confirme en effet l’absence de vocation ferroviaire de ce tronçon, que l’on retrouve
affirmée dans un récent rapport de l’Atelier Parisien d’Urbanisme (APUR) rédigé
en lien avec Réseau Ferré de France (RFF) aujourd’hui propriétaire de cet
espace. Ce rapport ouvre la voie à un déclassement en voie ferrée de ce tronçon
et à son aménagement urbain. Quant au tronçon de la rue de Charenton à la
Seine, son avenir est à envisager en lien avec le projet du nouveau quartier
Bercy-Charenton.
2013 marque aussi l’expiration du
protocole qui lie RFF et la Ville de Paris depuis 2006 pour permettre
l’ouverture au public de certains tronçons et la mise en valeur concertée des
emprises de la Petite Ceinture, selon un principe de réversibilité permettant
une reprise éventuelle du trafic ferroviaire. Ce protocole a permis d’ouvrir
des promenades dans le 16e et bientôt dans le 15e. En
outre, des chantiers d’insertion interviennent désormais pour entretenir les
emprises. Dans notre arrondissement, il a abouti à l’ouverture du « sentier nature » qui prolonge le square
Charles Péguy, le long de la Petite Ceinture, et accueille un jardin partagé
animé par l’association Graine de Partage. Un nouveau jardin partagé vient
aussi d’ouvrir au pied de la Petite Ceinture rue Claude Decaen.
Afin de préparer le renouvellement du
protocole, la Ville de Paris et RFF ont souhaité organiser une concertation sur
l’avenir de Petite Ceinture, dont vous retrouverez le détail sur ce site internet participatif. La Mairie du 12e est partie prenante de cette
concertation : nous organiserons notamment dans l’arrondissement des marches
exploratoires ainsi qu’une réunion
publique en mairie du 12e le jeudi 7 février (détails
prochainement publiés sur le site de la mairie).
Dans une récente interview, Anne Hidalgo
décrivait de façon stimulante sa propre vision de l’avenir de la Petite
Ceinture. La première adjointe au Maire de Paris invite aujourd’hui les
Parisiens au même exercice. Que voulons-nous demain pour la Petite
Ceinture ? Quels usages, quels aménagements ? Quel équilibre entre
préservation du patrimoine, enjeux écologiques et nouveaux usages
urbains ? Quelle place pour les riverains, les associations, les
entreprises ?
Soyons donc nombreux à exprimer notre
vision de l’avenir de la Petite Ceinture. En
2013, imaginons la Ville d’après !
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jeudi 3 janvier 2013
Il faut réquisitionner les immeubles vacants
J'étais présent hier devant l'ex-clinique du Bien-naître, 5 rue Erard, avec François Pellegri, Vanessa
Thomas et de nombreux militants du 12e pour partager l'indignation du
DAL et de Jeudi Noir devant la vacance de nombreux immeubles comme
celui-ci à Paris, alors que tant de familles manquent d'un logement
digne !
Je partage les positions prises par Michèle Blumenthal et Bertrand Delanoë à l'occasion de cette occupation :
Michèle Blumenthal a été informée ce matin de l'action engagée par l'association Jeudi Noir pour occuper les locaux de l'ancienne clinique du Bien-Naitre, sis 5 rue Erard à Paris 12e.
Si le recours a des occupations illégales ou des squats ne peut constituer une méthode acceptable, l'enjeu que représente l'hébergement de centaines de familles aujourd'hui en grande précarité appelle une réponse ambitieuse et déterminée de la part des pouvoirs publics.
Michèle Blumenthal partage l'indignation des associations en faveur du logement, et celle des familles à la rue, devant la vacance de nombreux immeubles à Paris. Le bâtiment du 5 rue Erard, vide depuis près de 3 ans et entièrement rénové et aménagé en petites unités de par son ancien usage, est tout à fait adapté à de l'hébergement.
Le propriétaire n'a jamais donné suite aux marques d'intérêt de la Ville de Paris qui souhaitait pouvoir le confier à un bailleur pour y réaliser un programme de logements.
En cohérence avec l'action engagée par le gouvernement et la Ministre de l'Égalité des Territoires et du Logement, Michèle Blumenthal souhaite que cet immeuble puisse faire rapidement l'objet d'une étude en vue d'une réquisition afin de répondre aux difficultés que connaissent les parisiens et les français pour se loger.
J'ai également demandé aux services de la Ville de Paris d'étudier la possibilité de racheter ce bâtiment vide pour y aménager des logements sociaux.
C’est au prix d’une mobilisation courageuse de tous les acteurs de la politique du logement, notamment l'Etat et les collectivités locales, que nous parviendrons à faire prévaloir l’intérêt général sur les logiques économiques pour permettre à chacun de se loger dignement.
Je partage les positions prises par Michèle Blumenthal et Bertrand Delanoë à l'occasion de cette occupation :
communiqué de
Michèle BLUMENTHAL (2 janvier)
Michèle Blumenthal a été informée ce matin de l'action engagée par l'association Jeudi Noir pour occuper les locaux de l'ancienne clinique du Bien-Naitre, sis 5 rue Erard à Paris 12e.
Si le recours a des occupations illégales ou des squats ne peut constituer une méthode acceptable, l'enjeu que représente l'hébergement de centaines de familles aujourd'hui en grande précarité appelle une réponse ambitieuse et déterminée de la part des pouvoirs publics.
Michèle Blumenthal partage l'indignation des associations en faveur du logement, et celle des familles à la rue, devant la vacance de nombreux immeubles à Paris. Le bâtiment du 5 rue Erard, vide depuis près de 3 ans et entièrement rénové et aménagé en petites unités de par son ancien usage, est tout à fait adapté à de l'hébergement.
Le propriétaire n'a jamais donné suite aux marques d'intérêt de la Ville de Paris qui souhaitait pouvoir le confier à un bailleur pour y réaliser un programme de logements.
En cohérence avec l'action engagée par le gouvernement et la Ministre de l'Égalité des Territoires et du Logement, Michèle Blumenthal souhaite que cet immeuble puisse faire rapidement l'objet d'une étude en vue d'une réquisition afin de répondre aux difficultés que connaissent les parisiens et les français pour se loger.
Communiqué de Bertrand Delanoë (3 janvier)
Le DAL et Jeudi Noir ont occupé hier un bâtiment vacant, appartenant à des investisseurs privés, situé rue Erard, dans le 12è arrondissement de Paris. Je souhaite que, sans attendre, ce bâtiment, inoccupé depuis trois années, soit intégré à la liste des bâtiments que l'Etat envisage de réquisitionner au cours des prochaines semaines pour faire face à l'urgence de la situation du logement à Paris et en Ile-de-France.J'ai également demandé aux services de la Ville de Paris d'étudier la possibilité de racheter ce bâtiment vide pour y aménager des logements sociaux.
C’est au prix d’une mobilisation courageuse de tous les acteurs de la politique du logement, notamment l'Etat et les collectivités locales, que nous parviendrons à faire prévaloir l’intérêt général sur les logiques économiques pour permettre à chacun de se loger dignement.
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